CRYOPER

Généraliser le traitement de la cryoablation percutannée

Contexte :


Les traitements d’ablation percutanée sont des techniques d’imagerie interventionnelle permettant de guérir des cancers de façon mini-invasive. En effet, la tumeur est détruite par de très fines aiguilles insérées directement à travers la peau. A la différence des techniques de radiofréquence (destruction par la chaleur) fréquemment utilisé en France, notre équipe de recherche propose de développer la technique de la cryoablation, qui détruit les tumeurs par congélation. Comme pour toute thérapeutique anti-cancéreuse, l’indication est posée en réunion de concertation pluridisciplinaire.


 


Objectifs :



  •  Proposer aux patients de Bretagne un traitement de dernière génération, la cryoablation. 

  • Acquérir une expertise spécifique de ce traitement innovant au CHRU.

  • Proposer une formation aux futurs praticiens de la spécialité et promouvoir la diffusion de cette technique.


Tout en ayant la même efficacité que la radiofréquence, ce traitement est : 



  • proposable à tous : du fait de l’action antalgique du froid, il peut être réalisé sous anesthésie locale chez les patients qui ne peuvent supporter une anesthésie générale. Il est aussi compatible avec tous les dispositifs médicaux (défibrillateurs, stimulateurs…),

  • peu douloureux : il s’agit d’un traitement de choix pour les tumeurs périphériques du poumon ou les tumeurs des parties molles,

  • d’une grande sécurité : le contrôle sous scanner offre une extrême précision anatomique pour le positionnement des aiguilles et la visualisation en temps réel de la zone de congélation. La progression du traitement est contrôlée et ses marges, c’est-à-dire ses limites de sécurité sont maîtrisées. Le médecin sait donc arrêter avec précision le traitement quand il est complet. De plus, comme la congélation ne crée pas de lésion sur les parois de l’appareil collecteur urinaire, la cryothérapie est particulièrement intéressante pour traiter le cancer rénal,

  • très bien toléré : l’hospitalisation est en moyenne de deux jours, la reprise d’activité rapide, les complications sont rares et en général peu sévères, il n’y pas de cicatrice, pas de douleur au niveau de la zone traitée.


Porteur du projet : Dr Jean-Romain RISSON, Radiologie et Imagerie


Chef de service : Pr Michel NONENT


Chef de pôle : Dr Philippe GUILLO


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